La Terre tourne en 24 h. L’heure solaire est donc en permanence différente d’un lieu à l’autre. Jusqu’au 1er mai 1892, on utilisait en Belgique l’heure locale (moyenne) qui, le plus souvent, était celle d’une grande ville des environs. Vers la fin du 19e siècle, on a divisé la Terre en 24 fuseaux horaires, et la loi du 28 avril 1892 (entrée en vigueur le 1er mai 1892) a unifié l’heure pour tout le pays. Selon cette loi, l’heure de référence était l’heure solaire moyenne du méridien de Greenwich, appelée GMT (Greenwich Mean Time).
En 1971, l’heure de référence officielle mondiale devient le Temps universel coordonné (UTC). Cette heure est basée sur la seconde atomique, définie en 1967 à partir d’une propriété quantique de l’atome de césium. Dans ce système, le fuseau horaire UTC + 0 h correspond à celui du méridien de Greenwich. Depuis le 10 septembre 2018, l’heure légale en Belgique est alignée sur l’UTC.
L’ancienne dénomination GMT est encore parfois utilisée à la place d’UTC. Cependant, les deux termes ne sont pas équivalents. En effet, jusqu’en 1925, selon le temps GMT, le jour commençait à midi et non à minuit. De plus, l’heure GMT est basée sur des critères astronomiques (la rotation de la Terre), alors que l’UTC est basé sur le temps atomique. En effet, la Terre ne tourne pas toujours exactement sur elle-même en 24 heures, car sa rotation est perturbée par divers processus physiques. Le temps atomique est par contre bien plus stable. Afin de maintenir l’UTC le plus proche possible de la rotation de la Terre, on ajoute à certaines périodes des secondes intercalaires.
L’Observatoire royal de Belgique réalise l’UTC pour tout le pays. Pour plus d’information sur l’UTC, la définition de la seconde, les secondes intercalaires et le travail de l’Observatoire royal de Belgique sur l’heure, visitez le site du Bureau de l’heure.